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Selon le gestionnaire du réseau électrique RTE, le tertiaire représente le deuxième secteur le plus gourmand en électricité en France. De plus, il possède un fort potentiel d’efficacité énergétique. Dans ce contexte, le décret BACS, publié en juillet 2020 a pour but d’obliger ces entreprises à réaliser des travaux pour faire des économies d’énergie. Le texte a été actualisé le 7 avril 2023 afin d’élargir son champ d’application. Akéa Énergies fait le point sur la réglementation en vigueur.
Afin d’inciter les acteurs du secteur tertiaire à faire des économies d’énergie, la réglementation a évolué. Ainsi, le décret Éco-Énergie Tertiaire, également appelé « décret tertiaire », est entré en vigueur le 1er octobre 2019.
L’objectif de ce texte consiste en la baisse de la consommation énergétique du secteur de 60 % d’ici 2050 (par rapport à une année de référence comprise entre 2010 et 2022). Pour cela, les entreprises concernées — « assujetties » — devront à la fois communiquer leurs données de consommation sur la plateforme dédiée OPERAT, et justifier de la baisse de leurs consommations d’énergie.
C’est dans ce contexte que le décret BACS a été pris le 20 juillet 2020. Le « Building Automation and Control Systems » (BACS) représente une des solutions qui contribue à atteindre les objectifs du décret tertiaire.
En outre, le dispositif du décret BACS vient d’être renforcé grâce à un décret modificatif du 7 avril 2023.
Les entreprises doivent respecter certaines obligations, selon un calendrier déterminé.
Le décret BACS impose la mise en place d’un système d’automatisation et de contrôle des bâtiments tertiaires. Cette installation doit permettre aux entreprises de contribuer à atteindre les objectifs de réduction de leurs consommations d’énergie, conformément aux prescriptions du décret tertiaire.
Ce système va généralement prendre la forme d’une GTB : une Gestion Technique du Bâtiment.
Qu’est-ce que la GTB ? Il s’agit d’un outil centralisé au niveau d’un bâtiment et qui va permettre d’en piloter facilement plusieurs fonctions (« systèmes techniques ») : le chauffage, la ventilation, la climatisation, mais également les appareils électriques et l’éclairage.
L’idée est de parvenir à la mise en place d’un véritable bâtiment intelligent, doté d’une efficacité énergétique optimale.
La GTB ne doit pas être confondue avec la GTC (Gestion Technique Centralisée). Celle-ci concerne uniquement le pilotage d’un seul lot du bâtiment, par exemple le chauffage ou l’éclairage. Au contraire, le système GTB permet de contrôler l’ensemble des fonctionnalités d’un bâtiment grâce à un seul outil.
Le décret BACS précise les fonctionnalités exigées du système d’automatisation et de contrôle des bâtiments. Ces dispositifs doivent :
C’est une véritable tour de contrôle qui doit être mise en place pour guider l’exploitant dans l’utilisation de l’ensemble des appareils électriques du bâtiment.
Certains bâtiments sont déjà équipés d’une GTB qui peut toutefois être ancienne et ne pas répondre aux critères précités du décret BACS.
Il peut alors être nécessaire d’entreprendre des travaux pour mettre à niveau le système GTB existant afin qu’elle remplisse toutes les fonctions demandées par la réglementation.
C’est également un bon moyen d’améliorer la performance énergétique du bâtiment.
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Le texte prévoit que l’obligation pèse sur les bâtiments :
Le seuil de puissance nominale est passé de 290 kW à 70 kW avec le décret du 7 avril 2023, ce qui élargit considérablement le champ d’application du texte.
Et l’obligation d’installer un système d’automatisation et de contrôle ne concerne pas uniquement les bâtiments neufs. Les ouvrages existants sont également visés par le dispositif.
En pratique, l’obligation pèse sur le propriétaire des systèmes de chauffage ou de climatisation dans les bâtiments concernés.
Oui, si le propriétaire du bâtiment justifie d’une étude attestant que l’installation d’un système d’automatisation et de contrôle n’est pas réalisable dans son cas dans un temps de retour sur investissement inférieur à dix ans (contre 6 ans avant le nouveau décret d’avril 2023).
Pour les bâtiments concernés par l’obligation du décret BACS, différentes échéances ont été fixées par le texte pour laisser le temps aux entreprises de se mettre en conformité avec la réglementation.
Le calendrier établi par le décret BACS comprend trois dates butoirs pour l’installation d’un système d’automatisation et de contrôle selon les bâtiments concernés :
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La réglementation ne précise pas de sanction particulière en cas de non-respect des obligations prévues par le texte.
Pour autant, le décret publié le 8 avril 2023 prévoit une inspection périodique obligatoire des systèmes, tous les 2 à 5 ans. Ce contrôle ne vise pas que l’installation du dispositif, mais également son utilisation correcte au fil des ans.
La première inspection devait être réalisée au plus tard le 1er janvier 2025 pour les systèmes existants.
Akéa Énergies propose des solutions pour mettre en conformité un bâtiment tertiaire avec les nouvelles obligations du décret. Pourquoi solliciter un bureau d'études spécialisé en GTB ?
Akéa Énergies est le bureau d’études intégré de Hellio. Spécialisé dans la performance énergétique et l’ingénierie technique, Akéa Énergies offre un accompagnement personnalisé à ses clients, notamment la mise en conformité vis-à-vis du décret BACS.
Dès le début du projet, l’entreprise conseille les professionnels du secteur tertiaire pour élaborer les actions de performance énergétique les plus efficaces.
Fort d’une expérience de 20 ans dans la maîtrise d’énergie et dotée d’une équipe de 40 experts, Akéa Énergies est capable de gérer des projets ambitieux d’installation d’un GTB sur tous les bâtiments du secteur tertiaire.
Entreprise certifiée ISO 9001, Akéa Énergies intervient à trois niveaux :
Afin de financer une partie de l’opération d’installation d’une GTB, il est possible de bénéficier des primes des Certificats d’économies d’énergie (CEE). Les détails dans la fiche d'opération standardisée BAT-TH-116.
Akéa Énergies permet à ses clients d’éviter une avance de trésorerie sur les études de leur projet. La prestation d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) peut en effet être directement déduite de la prime CEE.
Enfin, Akéa Énergies assiste ses clients dans la recherche de solutions de financements complémentaires.
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